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Aventures en Bordeciel
26 janvier 2012

10 - Démélés avec les Alik'rs (2ème partie)

Turdas 27 Vifazur 4E201

Je dormis comme un loir, il n’y avait pas un bruit autour et dans l’auberge, contrairement à la Jument pavoisée. Cependant, les coqs se mirent à chanter dés 6h00 du matin avec les premiers rayons du soleil mais ils ne m’empêchèrent pas de dormir une heure de plus. Après une toilette sommaire au baquet à disposition, je remis mon armure. Le cuir avait un peu durci de son passage dans l’eau et elle n’était plus très confortable. Il fallait de toute manière que je pense réellement à changer cette armure car je n’en pouvais plus de me trimballer dans ces peaux de bêtes. Je rêvais de me fabriquer une belle armure en métal, comme celle que réalisaient les Altmers de l’Archipel de l’Automne. Je m’étais laissé dire que c’était léger et très pratique, même pour les jeteurs de sorts qui n’étaient pas engoncés.

Je sortis de la chambre et tombais nez à nez avec Mralki qui me salua. Je m’assis au comptoir et vis Lydia assise prêt du feu qui me fit un signe de la main.

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_ Bonjour aubergiste, auriez vous du lait frais ?

Je me dis qu’il me prendrait peut être pour une fillette mais j’avais envie de ça ce matin.

_ Euh… oui attendez, je reviens. Il sortit et revient quelques minutes plus tard avec un pichet.

_ Tout frais du pie de la brebis de Rorik, ça vous ira !?

_ Parfait ! Mais qui est ce Rorik ? demandais-je intriguée du rapprochement avec le nom Rorikboug.

_ C’est le notable de notre village, celui qui l’a fondé d’ailleurs. Il surveille ces champs aujourd’hui, c’est la fin des récoltes et il y a une fête ce soir si vous voulez rester !

Je souris, il y avait peu d’animations dans ce village et la présence de Lydia et moi intéressait tout le monde.

_ Nous verrons… J’ai parlé avec votre fils Erik hier soir, il m’a fait part de son désir de devenir aventurier…

_ Oh, mais c’est de la sottise ! De la fougue de jeune homme qui ne connais rien à la vie et qui n’a pas idée des dangers dont regorge le monde ! Et puis, nous n’avons pas le sou pour lui payer une armure, que ferait-il en guenille dans une grotte ou un repaire de bandits ?

_ Son désir avait vraiment l’air très fort… ne pensez vous pas qu’il est du devoir d’un père de laisser sa progéniture prendre son envol ? Il va rester ici, deviendra aigri et vous en voudra à mort d’avoir bridé ses désirs…

Mralki se rembrunit et se prit la tête dans les mains.

_ Je sais que vous avez raison, murmura t-il tout en secouant la tête. Mais j’ai du mal à me résoudre à laisser partir mon unique fils, loin de moi. Que va devenir mon auberge quand je serais trop vieux pour m’en occuper. C’est son héritage !

_ Ne vous mettez pas martel en tête, répondis-je d’une voix apaisante. Il est jeune et vigoureux, il va se battre de ci de là, et quand il aura vu que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, il reviendra et sera heureux de reprendre l’auberge de son père j’en suis sure.

Mralki releva la tête avec une lueur d’espoir.

_ Bon… Allez lui dire que j’ai changé d’avis. Je vais emprunter auprès de mes connaissances à Blancherive et je vais lui payer son armure et lui transmettre mon expérience.

Je ne voyais pas Erik dans les parages alors je sortis, Lydia sur mes talons. Il était dehors en train d’ôter les mauvaises herbes du potager familial. Je lui dis que son père allait lui payer une armure et lui permettre de suivre ses envies, il me remercia chaudement, lâcha binette et serpette et rentra en trombe dans l’auberge. Je souris et secouais la tête.

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_ En route pour Blancherive Lydia, il est encore tôt, si nous ne trainons pas en route nous y serons en début d’après midi !

Nous prîmes la route par le chemin pavé qui menait à Blancherive. Il faisait un détour le long des montagnes mais j’estimais que nous perdrions moins de temps par là plutôt que de devoir nous frayer un chemin parmi les bruyères.

A la sortie de Rorikbourg, nous croisâmes un groupe de paysans assis sur un tonneau en train de boire. Quand ils nous virent, ils nous apostrophèrent.

_ Oh, des gentes dames, venez donc boire un coup avec nous, nous avons de l’Hydrohning !

Je m’approchais, conciliante. L’un d’eux me tendit une bouteille pleine.

_ En l’honneur de Mara ma bonne dame, me dit-il. Il sentait l’alcool à trois mètres. Les récoltes ont été particulièrement bonnes cette année, Mara en soit remerciée !

Et ils levèrent leur chope de concert. Je les remerciais pour l’hydromel et pris congé.

_ De l’hydrohning… Ca a quelque chose de particulier ? demandais-je à Lydia.

_ On dit que c’est le meilleur hydromel de tout bordeciel. La distellerie est au pied de Blancherive, vous l’avez vu ?

_ Oui, je m’en souviens.

_ Ils utilisent le meilleur miel de bordeciel, c’est cela qui donne son gout incomparable à cet alcool.

_ D’accord. Nous la déboucherons pour féter notre emménagement alors !

_ Avec plaisir mon Thane !

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Le voyage se déroulait sous les meilleurs hospices, il faisait frais et le soleil se levait tout juste. La route était calme, jusqu'à ce qu’un elfe des bois s’interpose.

_ Halte là ! La bourse ou la vie ! s’écria t-il en sortant d’un buisson. Il était équipé d’une armure clouté et d’un arc qu’il braquait sur moi. Je jetais un coup d’œil à Lydia, elle avait la main près de son arme.

_ Vous êtes bien téméraire de vous attaquer à deux personnes armés alors que vous êtes seul Bosmer…

_ Pas si seul que ça ! Et il fit une passe de la main. Instantanément un être de feu que j’identifiais comme étant un atronach se matérialisa à coté de lui et dit d’une voix venue d’un autre monde « je suis à vos ordres mon maitre ». Voilà qui rendait le combat intéressant ! J’avais appris lors de mes études magiques à Hauteroche que les Atronachs était des sortes de golems daedriques qui pouvait être de feu, de givre, de fer, de tempête et de chair. Ils sont invulnérables à l’élément qui les constitue mais sensible à son opposé. Celui-ci était donc sensible au givre !

_ Très bien, dis-je lentement et j’approchais mes mains de ma bourse tout jetant à Lydia un regard appuyé vers sa hache. Je détachais ma bourse mais avant que le Bosmer ne puisse réagir j’avais projeté un pic de glace dans sa direction, de mes deux mains pour plus de puissance. Il le prit de plein fouet, vacilla mais ne tomba pas et me décocha une flèche qui se planta dans mon épaule. Sans mon pic de glace, elle aurait fort bien pu m’arriver en plein cœur…

Je décrochais ma masse tandis que Lydia se jetait sur l’atronach.

_ Attention !! criais-je à son intention. J’entendis un glapissement tandis que je me jetais sur l’elfe. Les atronachs possédaient une aura de feu qui brulait quiconque se tenait trop près. Ma pauvre Lydia venait d’en faire l’expérience.

_ Si on tue son maitre… ma phrase fut interrompue par une seconde flèche me balafrant la joue. Ma parole, il visait très bien cet elfe !

_ … le monstre disparaitra ! criais-je en fracassant ma masse dans les côtes du Bosmer.

_ Je l’occupe ! cria Lydia en retour et elle sortit son arc.

L’elfe était redoutablement agile et je finis par avoir recours à la magie pour le vaincre. Il esquivait facilement mes coups de masse et se joua de plusieurs de mes stalactites mais il finit par mordre la poussière en me suppliant. J’abrégeais ses souffrances d’un coup sur la nuque. Instantanément l’atronach disparu.

Nous reprîmes notre souffle.

_ Les routes ne sont décidemment plus sures ! maugréais-je.

_ Avec l’apparition des dragons et la guerre civile, les soldats ne savent plus où donner de la tête sans doute, répliqua Lydia.

Le Bosmer avait sur lui plusieurs potions de magies que je me fis un plaisir de ramasser.

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Nous continuâmes prudemment notre route. J’étais désormais sur mes gardes, jusqu’ici mes voyages avaient été plutôt tranquille ou les adversaires que nous avions rencontrés étaient « naturels » : loups et ragnars !

Il devait être 10h du matin quand la route pavée nous rapprocha d’un fort en ruine. Des barricades qui semblaient assez récentes étaient installées pour bloquer d’éventuels agresseurs. Je fis signe à Lydia de se cacher près d’un rocher et j’observais. Il y avait une sentinelle qui surveillait la route sur le chemin de ronde, et elle n’avait pas l’allure d’un soldat du Jarl.

_ Tenons nous à carreau, je n’ai pas entendu parler de ce fort et ce ne sont pas des hommes du Jarl dedans.

Nous fîmes prudemment le tour pour que la sentinelle ne nous repère pas. Nous approchions de la tour ouest de la chattellerie, celle là même détruite par Mirmulnir. Des gardes de Blancherive patrouillèrent non loin. Ils nous saluèrent alors que nous les croisions en m’appelant Thane. Même si je m’étais habituée à ce titre, cela me surprenait toujours d’être devenue Thane d’une ville de Bordeciel, cette contrée glacée qui différait de Hauteroche par bien des aspects.

carte au trésor 4

Nous passions maintenant tout près des fermes qui entouraient Blancherive. Je mis mes mains dans mes poches car j’avais un peu froid et tombait sur un morceau de papier plié en quatre. Curieuse je le sortis et me souvint avoir trouvé cette carte au Refuge de Redoran. Tout en marchant je l’étudiais. Les initiales WR à coté du dessin d’une ville me semblait familière et soudain je fis le rapprochement, il s’agissait évidemment de Blancherive (Whiterun en anglais….) !! J’étudiais plus précisément le dessin et je finis par reconnaitre le moulin tout proche de l’écurie.

_ Lydia, ça te dit de partir à la chasse au trésor ? demandais-je sans quitter la carte des yeux.

_ Comment ça ? demanda t-elle en se penchant vers moi.

_ Tu te souviens de cette carte, dis-je en lui tendant. Ce moulin ne te rappelle t-il pas quelque chose ?

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Nous étions arrêtées pile devant. Elle regarda, fronça les sourcils. Je m’amusais de sa réflexion. Elle releva la tête et tomba sur le moulin.

_ Oh !

_ Eh oui ! Viens, allons voir si on trouve quelque chose sur ce promontoire, on ne sait jamais ! lançais-je en pointant du doigt la formation rocheuse que l’on apercevait derrière le toit du moulin.

Nous passâmes derrière au petit trot et commençâmes à gravir la montagne. Il nous fallu un bon moment car la végétation nous barrait plusieurs fois le passage et certains rochers étaient infranchissables. Après une bonne heure de grimpette, nous étions arrivées et un coffre nous attendait !

A l’intérieur, un vrai petit trésor, composé d’un gros lingot d’or qui devait valoir pas mal de septims, un grenat, une petite bourse, une gemme spirituelle inférieure, un magnifique collier en argent orné d’une améthyste et un casque magique.

_ Belle prise pour une heure de grimpette non ?

Le butin empoché, la descente fut plus rapide et nous passâmes les portes pour midi.

J’avais l’estomac noué à l’idée de la tâche qui m’attendait. Cela ne me plaisait pas de devoir « vendre » Saadia aux Alik’r mais mon choix était fait.

Cependant, je ne pouvais me résoudre à aller la voir tout de suite. Nous fîmes une pause pas la forge d’Adrianne qui nous salua, ravie de nous revoir.

_ Mon père a donné mon épée au Jarl, il est descendu de Fort-dragon pour me remercier en personne !! Merci Kalista pour votre service.

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_ Je suis ravie pour vous Adrianne, j’espère que ça aidera à ce que votre travail soit reconnu, dis-je en souriant puis je repris :

_ Je venais justement me fabriquer une meilleure amure que celle que je porte. J’ai entendu dire que les armures des Altmers sont les meilleures en rapport protection et légerté, qu'est ce que vous en pensez ?

_ En effet, ce sont des très bonnes armures légères, elles vous conviendraient parfaitement, je me suis laissée dire que vous êtes mage mais que vous savez vous battre au corps à corps n’est ce pas ?

_ Oui. Je commence à avoir de bonnes notions en forgeage mais je dois vous avouer que je ne sais pas par où commencer pour une armure elfique.

_ Tout d’abord, avez-vous de la pierre de lune ? C’est le matériau de base de cette armure, me répondit Adriane en ouvrant de suite son coffre sous l’établi. J’en ai ici, récemment échangée avec un mineur, elles vous intéresseraient ?

Elle posa sur la table une dizaine de lingot blanc. J’en pris un dans la main, il était dur comme la pierre mais léger comme un souffle d’air ! On aurait dit de l’étain, mais il était beaucoup plus résistant !

_ Oui, je n’en avais pas encore trouvé. Donc c’est ce matériau que je dois travailler… Auriez vous des modèles d’armures elfiques à me montrer que je puisse m’en inspirer ?

Adrianne secoue la tête.

_ Non. On en trouve peu en Bordeciel vous savez. Cependant j’ai une idée assez précise d’à quoi ressemble celle des Altmers.

Et nous passâmes l’après midi à travailler mon armure. Je donnais quartier libre à Lydia qui s’en fut en ville et je me concentrais pour réussir un beau travail. Vers 17h, j’avais réalisé le plastron et les jambières et les avaient ajustés à ma taille. Je n’étais pas peu fière quand Lydia revint me voir.

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_ Regarde ça ! dis-je en exhibant fièrement mes confections. Lydia siffla entre ses dents à la vue de l’armure dorée. Je m’étais librement inspirée de la nature pour ouvrager le métal et j’avais créé des plumes de métal pour protéger mes jambes et un simili d’écorce pour les épaulettes.

_ C’est magnifique mon Thane ! Je ne vous savez pas si douée en forge !

_ Je dois remercier Adrianne, sans ses conseils je n’aurais pas aussi bien réussi ! Mais la pierre de lune se travaille bien.

Je tus le fait que ma bourse avait fondue en achetant le métal…

_ Nous devons aller parler à Saadia, dis-je en regardant mes pieds.

_ Il le faut, une fois que ce sera fait, on pourra se concentrer sur autre chose, répondit Lydia sentant ma gène.

Nous nous dirigeâmes à pas lents vers l’auberge de la Jument Pavoisée.

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Je saluais l’aubergiste et demandais à voir Saadia. Elle me dit qu’elle était à l’étage et regarda, impressionnée, ma nouvelle armure. Je n’allais pas passer inaperçue avec ça !

_ Qui… Oh c’est vous ! Saadia s’était à moitié levée de sa chaise et avait porté la main à sa ceinture. Je rassemblais mes esprits et avalais ma salive.

_ Avez-vous tué Kematu ?! me demanda t-elle pleine d’espoir ?

_ Hélas, nous sommes arrivées trop tard à la Tanière de l’Escroc, leur repaire. Ils étaient déjà partis, ils ont découvert votre cachette Saadia et ils sont en train de fomenter un plan pour entrer dans Blancherive pour venir vous chercher ! répondis-je alertée.

Elle sauta sur ses pieds et se saisit d’un baluchon posé à coté de son lit.

_ Je dois fuir alors ! Mais par où et comment ?!

Elle était paniquée et ne savait plus quoi faire. Je jouais mon va-tout.

_ Venez, je vous escorte jusqu’à la charrette et vous partirez pour une autre ville, Solitude par exemple, elle est lourdement gardée par l’empire et les Alik’rs finiront par abandonner.

Elle réfléchit un court instant.

_ D’accord. Partons tout de suite, il fait jour, ils n’oseront pas s’en prendre à moi de jour n’est ce pas ? me demanda t-elle fiévreusement.

J’avais honte de l’envoyer dans un guet-appens.

_ Non, ils n’oseront pas… murmurais-je en tournant les talons.

Nous sortîmes rapidement de l’auberge. Saadia regardait nerveusement autour d’elle tout en marchant. Les portes de la ville se rapprochaient, les gens s’écartaient sur notre passage tant nous avions l’air pressées.

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Nous arrivâmes bientôt devant les écuries. Alors que Saadia se dirigeait vers la charrette au petit trot, apparurent de derrière l’écurie deux Alik’rs sabre au clair et Kematu, les mains vides.

_ Imaan…

Saadia s’immobilisa, les deux Alik’r l’entourèrent. Elle se retourna vers moi, ses yeux étincelaient de haine.

_ Vous ! Qu’avez-vous fait ! Vous m’avez vendue à ces sauvages !?

_ Du calme Imaan la Tukta-Mab’Ro… siffla Kematu en s’avançant vers elle. Tu t’es choisi un joli nom et nous avons eu du mal à te retrouver mais il fallait bien que ta chance tourne un jour ou l’autre, n’est ce pas ?

En disant ça, il leva ses deux mains et la magicka s’y concentra. Il projeta son sort et Saadia tomba au sol, raide et paralysée. Je m’agenouillais près d’elle, elle vivait mais ne pouvait plus bouger. Ses yeux me fixait et disait toute sa rancœur contre moi.

_ Nous allons la ramener à Lenclume, elle paiera parmi ses pairs le prix de sa trahison.

_ Promettez moi que vous ne lui ferez aucun mal ! crachais-je dépitée.

_ Pas pendant le voyage, soyez en sure. Après, je ne peux rien promettre, elle a trahit la ville de Taneth qui résistait vaillamment au joug du Domaine Aldmeri. Sans sa trahison, la ville serait restée libre et aurait pu prendre une part active dans la résistance aux elfes. Désormais la paix est revenue à Lenclume, les Aïeux et les Couronnes ont réussi à s’entendre et à s’allier pour sauver leur liberté, mais ce ne fut pas grâce à des gens comme Imaan, croyez moi.

Les deux Alik’r soulevèrent Saadia et la montèrent sur un cheval, l’un d’eux s’assis derrière elle pour guider la bête.

_ Voici la part de la récompense qui vous revient, renchérit Kematu en sortant une bourse. Cinq cents septims, cela devrait suffire à couvrir vos frais non ?

Je détestais son ton railleur. J’empochais la bourse de mauvaise grâce et repartit vers Blancherive.

Je me sentais mal, je savais que j’avais fait le bon choix cependant. Si Saadia avait effectivement trahi sa ville en la vendant aux elfes, elle méritait d’être punie pour ce crime de guerre. Le problème, c’est que je ne pouvais être sure de rien.

En passant les portes de la ville, je décidais d’aller voir Farengar et de regarder si il avait de nouveaux sorts disponibles.

Lydia ne pipait mot derrière et demeurait effacée. Elle avait du bien comprendre que je n’avais pas envie de parler.

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En arrivant en bas du château, j’assistais à une dispute entre deux rougegardes, qui se prénommaient Amren et Safir, je les avais déjà vu en ville. Je ne compris pas très bien mais ils avaient l’air de se disputer à propos d’une épée. Amren tourna les talons au moment où je les croisais et monta d’un air vindicatif les marches vers Fort-Dragon. Nous le suivîmes donc jusque dans le château. Il maugréait dans sa barbe et je finis par l’aborder.

_ Bonjour Amren, vous avez un problème ? Je n’ai pas pu m’empêcher d’entendre votre dispute avec votre femme…

_ Oh ! Désolé si cela vous a dérangé, ma Safir est prompte à se mettre à crier !

_ Ca ne m’a pas dérangé mais je vous suis depuis tout à l’heure et vous avez l’air très préoccupé !

_ A vrai dire oui, je me suis fait voler mon épée familiale en passant par le donjon de Valtheim. Je revenais de Vendeaume par la route et des bandits ont élus domicile dans ce donjon et rackettent quiconque passe par là. Ils m’ont pris mon épée et m’ont laissé la vie sauve. Je veux aller la récupérer mais Safir dit que c’est trop dangereux.

Je n’hésitais pas un instant, j’avais envie de réparer ma « faute » envers Saadia et si en plus, je pouvais aider des rougegardes…

_ Je peux aller la chercher pour vous, et en même temps je ferais la chasse à ces bandits, qu’en dites-vous ?

_ Oh, ce serait… vraiment gentil de votre part !

Je lui souris et continuais pour aller voir Farengar qui m’accueillit plus chaleureusement que lors de nos premières rencontres. Il me montra ses livres de sorts et je jetais mon dévolu sur 4 d’entre eux : Soin rapide, Eclair enflammé, Eclair Foudroyant et épée liée. Je ne pensais pas que l’épée liée me servirait car je ne voulais pas me concentrer sur la magie d’invocation mais je voulais essayer voir ce que cela donnait. Je commençais à avoir une belle panoplie de sorts à mon actif et je me demandais d’ailleurs si il était toujours utile que je me batte avec une arme.

J’allais pouvoir expérimenter cela en me rendant au donjon de Valtheim que m’avait indiqué Amren.

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La pluie s’était mise à tomber. J’étais d’humeur morose et ne dit mot une bonne partie du chemin. Lydia suivait sans mot dire quand enfin elle se décida a venir à ma hauteur.

_ Mon thane, vous ne devriez pas vous mettre martel en tête… tenta t-elle doucement. Je m’arrêtais et me tournais vers elle.

_ Je sais Lydia mais c’est plus fort que moi, j’ai l’impression d’avoir trahi la confiance de Saadia et je m'en veux de l’avoir vendue à ces guerriers.

_ Vous avez du faire un choix, peu agréable il est vrai, mais vous devrez en faire beaucoup d’autres, parfois pire que celui-ci. Le dovahkiin ne doit pas se laisser abattre, vous avez la destinée de Bordeciel entre vos mains…

Je réfléchis à ces paroles, n’exagérait-elle pas un peu ? A vrai dire, je n’en avais aucune idée et je me rappelais soudain que les Grises-barbes m’avaient convoquée et que je n’étais toujours pas montée au sommet du Haut-Hrothgar pour les voir. Je repris la route, pensive. Ma prochaine étape se trouvait là bas, je devais répondre à leur appel, ils sauraient me guider eux ! Ragaillardie, j’accélérais l’allure. Lydia qui marchait maintenant à coté de moi comme à l’accoutumée me sourit quand je lui jetais un coup d’œil.

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Le chemin longeait la Rivière Blanche et nous venions de passer une crête. Des pierres dressées sur la gauche attirèrent mon attention, on aurait dit un sentier qui menait à une colline toute proche.

_ Je crois qu'il y a là haut une des pierres ancestrales, m’indiqua Lydia.

_ Bien, allons voir laquelle est-ce dans ce cas !

Le sentier était rendu glissant par la boue qui commençait à se former sous la pluie fine qui nous trempait et mes belles bottes dorées étaient maculées de taches de terre. Elles en verraient d’autres, me dis-je en marchant dans une flaque.

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Une fois parvenu devant la pierre dressée, nous nous rendîmes compte que nous n’étions pas seules. Une femme hagarde et échevelées était en train de tripoter un squelette. Je sortis ma masse, dans le doute. Elle se releva en nous entendant arriver.

_ Ohhh !!! fit-elle d’une voix grinçante, des sujets pour mon expérience !

Ses mains rougirent d’une aura magique qu’elle projeta sur le squelette qui aussitôt se redressa et s’anima. Une nécromancienne !

Je contournais la pierre en courant, je voulais éviter le squelette et foncer sur la femme pour l’abattre rapidement. Lydia s’interposa entre moi et le squelette et détourna son attention. La femme cracha à mes pieds et me lança un pic de glace que je reçu en plein dans les côtes ! Un peu sonnée, je délaissais ma masse et testais mes nouveaux sorts. Des éclairs se mirent à crépiter dans mes mains. Quand je projetais la salve magique dans sa direction, elle esquiva mais se rapprocha dangereusement du précipice. J’entendais à coté de moi les bruits du combat entre Lydia et le squelette. La femme se soigna rapidement et je redoublais d’efforts, un nouvel éclair jaillit de mes mains dans sa direction. Je n’avais pas prévu cela, elle fut déséquilibrée par la violence du choc et glissa du rocher où elle se trouvait ! Elle poussa un cri qui se répercuta contre les parois rocheuses, cri qui fut violemment interrompu quelques mètres plus bas. Le squelette tomba en morceau devant Lydia.

Je courus jusqu’au bord du précipice. Le corps disloqué de la femme reposait sur les rochers une dizaine de mètres plus bas.

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_ C’était une nécromancienne, c’est ça ? s’enquit Lydia qui venait elle aussi contempler le vide.

_ Oui, je me rapprochais de la pierre et reconnue la constellation qui y était dessinée. C’est la pierre du Rituel, elle permet à ceux qui invoque des créatures ou des objets, de donner plus de puissances à leur sorts je crois.

_ A mon avis, ces nordiques n’ont pas donné leur consentement pour que l’on utilise leur corps, dis Lydia en poussant du pied les tas d’os qui un instant auparavant été des squelettes animés.

La question de la nécromancie était très controversée en Tamriel. L’empire interdisait la nécromancie sur des cadavres dont on n’avait pas eu le consentement de leur vivant pour utiliser leur corps afin d’étude nécromantique. D’autres nations avaient une idée différente. A Hauteroche, la tradition constituait à brûler les cadavres au nord et à les enterrer au sud, sous l’influence impériale. La nécromancie n’était pas trop mal vue et il y avait même depuis un certain temps des rumeurs disant que les corps des bandits et hors la loi seraient d’office utilisés à des fins de recherches nécromantiques. A Vvardenfell, la nécromancie était un crime contre nature horrible mais cependant était autorisée et assidûment pratiquée au sein du culte communautaire à des fins de protection des descendants ou des possessions matérielles du défunt.

Nous reprîmes la route vers le Donjon de Valtheim sous une pluie fine et glaciale qui nous coulait dans les yeux et glissait le long de nos joues.

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Le donjon était constitué en fait de deux tours de guets et d’une passerelle de pierre qui enjambait la Rivière Blanche. Je comprenais mieux pourquoi les bandits s’étaient installés là, c’était un point de passage obligé vers Vendeaume.

Je me tapis derrière un rocher pour observer et Lydia fit de même. Avec la pluie et le léger brouillard, il n’était pas facile de distinguer nos éventuels adversaires, mais il en était de même pour eux, ils auraient du mal à nous voir venir.

_ Le mieux, c’est que nous pénétrions rapidement dans la tour pour ne pas nous faire tirer comme des lapins par des archers. On nettoie la première tour, on fonce vers le pont, je me charge à coups de sorts des assaillants qui s’y trouveraient et ensuite on court tête baissée vers la deuxième tour. Le pont de pierre n’a pas l’air large, il faudra faire attention à ne pas glisser.

Lydia approuva d’un signe de tête et elle resserra les lanières de son bouclier sur son avant-bras.

Nous nous glissâmes le long de la pente en profitant des maigres buissons et des rochers pour rester le moins visible possible.

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Je choisis dans ma panoplie de sorts l’éclair enflammé. Les nordiques résistaient plus facilement au froid et je ne pensais pas croiser de mages dans leur rang, donc l’éclair serait moins utile. Par contre, le feu sèmerai la pagaille parmi eux quand ils se rendraient compte que leurs armures de peau s’enflammaient.

Nous n’étions plus qu’a quelques mètres de la tour et j’aperçus une bandit nonchalamment appuyée au chambranle de la porte. Quand elle me vit me redresser du couvert où je me trouvais, elle sursauta et se mit à crier « On a de la compagnie les gars ! ».

Je courus vers elle et vit un trait de Lydia se planter dans le bois du chambranle à quelques centimètres de sa tête. De mes mains jaillirent un éclair de feu qui la frappa à la jambe, elle couina en dégainant une épée courte. J’entendais du bruit dans la tour, un pas lourd qui descendait rapidement des marches.

Je tentais de garder une distance suffisante entre elle et moi car j’avais décidé d’opter pour la magie pure et mes deux mains brillaient de flammes surnaturelles.

Son acolyte apparu dans l’encadrement, c’était un orque énorme et bardé de fer. Il souleva sa hache à deux mains et fendit l’air en direction de mon crâne. Il rencontra le bouclier de Lydia dans lequel sa hache se planta.

Dans un accès de rage, il grogna et souleva littéralement Lydia de terre pour dégager sa hache. Elle ne semblait pas peser plus qu’un fétu de paille car il secoua violemment son arme, déchirant les lanières du bouclier et projetant Lydia au sol. Je le bombardais d’éclair de feu tout en évitant les coups vicieux que me portait sa comparse. Des cris provenaient du pont de pierre au dessus de nous. Pour une entrée discrète, c’était ratée.

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Lydia roula sur le coté pour éviter un coup puissant de la hache de l’orque qui lui passa tout près de l’épaule. Je n’arrivais pas à le faire plier avec la femme qui m’empêchait de viser juste, mes réserves de magicka se réduisaient à peau de chagrin. Lydia se remit sur ses pieds et s’attaqua à l’orque sans son bouclier mais elle n’en était que plus agile comparé à lui. Je pus enfin m’occuper de la femme qui se déchaînait sur moi.

_ Cette fois, tu va mourir ! lançais-je en concentrant l’énergie magique dans le creux de mes deux mains et l’atteignant avec l’éclair de plein fouet. Le choc fut si puissant que son corps désarticulé alla s’écraser sur la muraille de la tour.

Lydia portait plusieurs coups vicieux à l’orque, entaillant cruellement sa chair d’où un sang noirâtre s’écoulait. Ses gestes devenaient plus lents et il finit par mettre un genou en terre. Elle n’eut pas de pitié et lui porta le coup fatal sur sa nuque courbée.

_ Ils vont nous attendre sur le pont… lui dis-je alors que nous pénétrions dans la tour. Une volée de marche menait à une passerelle en bois qui rejoignait le pont de pierre. Dessus, un bosmer armé d’un arc me décocha une flèche à peine vit-il mon ombre s’encadrer dans la porte.

J’esquivais d’un pas en arrière et lui lançais en retour un éclair de feu. Le Bosmer n’avait pas beaucoup de place pour manœuvrer et il n’arriva pas à l’esquiver. Lydia monta en courant la rampe d’accès et lui donna une violente bourrade. Déséquilibré, il sombra dans le vide avec un cri de désespoir et sombra dans le torrent. Nous traversâmes le pont en courant tout en priant pour ne pas recevoir une flèche de l’archer qui nous canardait depuis l’autre rive. Dans la tour jumelle, un seul bandit qui ne fit pas long feu sous les assauts répétés que nous lui infligeâmes. L’archer avait dégainé une épée et s’était joint à lui mais nous avions l’avantage cette fois.

Le calme revint sur le donjon. Seul subsistait le fracas lointain d’une chute d’eau, plus loin sur la Rivière Blanche, et le grondement sourd de l’orage au dessus de nous. Il faisait presque nuit tant le ciel était sombre.

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Nous partîmes en exploration des deux tours pour retrouver l’épée d’Amren, notre but premier. Sous un escalier, je découvris un gros coffre. A l’intérieur se trouvait une épée de fer finement ouvragée. Des mots écrits en Yoku couraient sur la garde. Ce devait être ça. Il y avait également à l’intérieur des gantelets fait de métal Dwemer, un anneau magique et une gemme spirituelle.

Lydia revint avec dans les mains un arc magique et elle m’indiqua qu'il y avait un atelier d’alchimie à l’étage supérieur avec des ingrédients qu’elle avait préféré ne pas toucher.

Je continuais l’exploration des lieux par la terrasse de pierre naturelle qui se trouvait sur la rive nord de la Rivière Blanche. Les bandits avaient installé un vrai poste d’observation et ils devaient être efficaces dans leur rapine. Le butin en pièce d’or que nous avions récolté le confirmait.

Je longeais la montagne par un sentier qui collait à la falaise. J’eus une bonne idée car il me mena droit à un filon de corindon que j’exploitais. La nuit était presque tombée, mais nous avions récupéré l’épée d’Amren, il était temps de retourner à Blancherive.

Tout en cheminant sous la pluie qui n’avait pas cessée de toute l’après-midi, je pensais au plaisir que j’aurais à retrouver mon lit à Doucebrise. Certes, la maison n’était pas encore aménagée, elle était plutôt froide, humide et pleine de toiles d’araignées mais je savais que j’avais un endroit où me reposer, bien à moi.

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Un cri déchira le silence de la montagne, je levais les yeux et vis passer au sommet des cimes au nord de la Rivière Blanche la silhouette d’un dragon.

_ Oh non, encore un ?! m’écriais-je. Lydia leva la tête et le vit également.

_ On dirait que Bordeciel n’est pas seulement victime d’une guerre civile mais aussi d’une invasion de dragons… Celui là est le 3ème depuis le début n’est ce pas ?

_ Le quatrième en fait, si on compte le dragon à Helgen… je crois bien que c’était Alduin en personne d’ailleurs… mon frère….

Je vis Lydia frissonner en entendant mes mots, ce n’était pas la pluie battante qui lui faisait cet effet.

_ Celui-ci est loin, il ne nous a pas vu, et je n’ai nulle envie de traverser cette rivière et de gravir cette montagne pour le débusquer ! Faisons-nous discrètes et rentrons !

Nous le vîmes encore un peu tourner autour des sommets mais il disparu rapidement. Peut être avait-il un repère là haut ?

Nous nous hatâmes le long de la route mais la nuit nous surpris avant que nous n’arrivions aux portes de la ville. Nos torches crépitaient sous la pluie discontinue qui arrosait Bordeciel.

Nous nous rendîmes au Chasseur Ivre, Amren avait précisé qu’il était souvent là le soir.

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Il y avait quelques nordiques assis sur les bancs en train de boire tout en discutant. Amren était assis à une table avec une bière. Quand il nous vit approcher, il se redressa. Je décrochais l’épée de ma ceinture et lui tendit.

_ Voici votre épée Amren, ces bandits ne raquetteront plus personne, dis-je simplement en souriant.

_ Oh merci !!! Comme ça me fait plaisir de la retrouver. Vous savez, une épée c’est quelque chose de très précieux pour un Ra-Gadas.

_ Un quoi ? demandais-je, pas sure d’avoir bien compris.

_ Vous dites rougegardes mais nous sommes, en Yokuda, des Ra-Gadas ou du moins leurs descendants.

J’étais intriguée et intéressée par les rougegardes depuis l’épisode Saadia. Je m’assis à coté de lui et fit signe à Lydia qu’elle pouvait disposer si elle voulait, mais elle revint du bar avec de l’hydromel et s’assit avec nous.

_ Parlez moi un peu des Ra-gadas, dis-je en butant un peu sur les mots. Cela m’intéresse !

_ Eh bien, que vous dire… Amren rassemblait ses souvenirs. Nous sommes un peuple de guerriers originaires de Yokuda, un continent loin à l’ouest de Tamriel. Nos ancêtres se sont progressivement divisés en deux castes : les Aïeux et les Couronnes. Les Aïeux font partie de la petite noblesse mais sont les descendants directs de la caste guerrière des Ra-gadas. On dit que les plus puissants Ra-gadas savaient faire apparaitre une épée formée de la puissance de leur esprit. Les couronnes forment la haute noblesse, issue de la vieille noblesse de Yokuda. De nos jours, les Aïeux soutiennent l’Empire tandis que les Couronnes auraient tendance à vouloir leur indépendance vis-à-vis de celui-ci. Il y a une cinquantaine d’année, la guerre civile à pris fin entre ces deux factions car elles se sont alliées pour repousser le Domaine Aldmeri et rester fidèle à l’Empire. Cependant, depuis le traité de l’Or Blanc, les Aïeux déchantent de s’être alliés aux impériaux…

J’écoutais, fascinée, je comprenais mieux l’histoire de Saadia maintenant.

_ Et, que veux dire…. Tuka-Mabo ? demandais-je écorchant le mot qu’avait employé Kematu pour désigner Saadia.

_ Ce doit être Tukta-Mab’Ro non ? Ca veut dire menteur ou menteuse.

_ Ah… d’accord… Merci Amren, c’était très intéressant !

Je me levais mais il me retint par le bras.

_ Attendez, vous m’avez ramené mon épée, je me propose de vous montrer quelques techniques à l’épée et au bouclier que m’a transmis mon père, cela vous intéresserait-il ?

_ Oh… Avec plaisir, mais pas ce soir si vous le voulez bien, je viendrais vous voir demain et vous me montrerai ça ?

_ Ce sera un grand honneur pour moi, Thane.

J’informais Lydia que j’allais me coucher et qu’elle avait quartier libre, elle resta encore à discuter avec Amren tandis que je regagnais Doucebrise. La maison était froide mais les peaux de bêtes sur le lit eurent tôt fait de me réchauffer. Demain, je me lancerais dans le pèlerinage au Haut-Hrothgar.

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Commentaires
L
Merci! j'ai tenté de corriger le plus de fautes possible, c'est vrai que je ne me relis pas assez ^^
B
j'aime bine la facon dont tu raconte et les figures de styles mais sinon fais attention a ne pas confondre -ez ,-er , -é ,-ais, -ait ...
L
merci pour avoir repéré mon erreur, c'est corrigé!<br /> <br /> <br /> <br /> Ra'gada, je n'etais pas peu fière de ma trouvaille après avoir étudié la GBT, ainsi que les quelques mots en Yoku que j'ai glissée dans le dialogue entre Saadia et Kematu. Et Amren m'a donné l'occasion d'en savoir plus sur les Rougegardes du coup!<br /> <br /> <br /> <br /> La suite lundi à 14h00, je programme mes mises à jour désormais, ca m'oblige à avancer régulièrement, bien que je craigne que ca devienne plus compliqué la semaine prochaine car le boulot s'intensifie pour moi :S
A
Ah !<br /> <br /> <br /> <br /> Attention : tu as recopié 2 fois ce passage :<br /> <br /> <br /> <br /> "_ C’était une nécromancienne, c’est ça ? s’enquit Lydia qui venait elle aussi contempler le vide.<br /> <br /> <br /> <br /> _ Oui, je me rapprochais de la pierre et reconnue la constellation qui y était dessinée. C’est la pierre du Rituel, elle permet à ceux qui invoque des créatures ou des objets, de donner plus de puissances à leur sorts je crois."<br /> <br /> <br /> <br /> Je te le signale ici, bien discrétos. ;)
A
Voilà, j'ai lu.<br /> <br /> Bon, inutile de commenter ici. Sur Wiwiland, il y a bien plus de visibilité :) Et ça fait de la pub pour ton récit :)<br /> <br /> <br /> <br /> Belle initiative à la fin avec Kalista qui refuse l'entrainement d'Amren (mais Lydia, si).
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