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Aventures en Bordeciel
30 janvier 2012

11 - Voyage jusqu'a Fort-Ivar

Fredas 28 Vifazur 4E201

Je me réveillais sur ma paillasse avec le bruit de la pluie sur les tuiles de bois de Doucebrise. J’écoutais un moment, sans aucune envie de sortir de sous la peau d’ours qui me servait de couverture. Je devais aujourd’hui entamer un périple qui me tiendrait éloignée de mon foyer pour plusieurs jours, sans savoir vraiment dans quoi je me lançais.

La mission qui m’avait amenée en Bordeciel me semblait loin désormais,il s’était déroulé tellement d’évènements graves et bouleversants depuis que j’avais atterri dans un chariot de prisonniers roulant vers une mort certaine ! DOVAHKIIN, j’étais enfant de dragon, fille d’Akatosh lui-même. Comment étais-ce seulement possible ? Mes parents avaient du me cacher bien des choses et peut être même que le fait de m’avoir envoyée à Bordeciel n’était pas innocent à tout bien réfléchir.

Je finis par poser un pied hors du lit et résistais furieusement à mon envie de me cacher sous les couvertures. Je me débarbouillais au baquet d’eau glacée, il était plus que temps de meubler cette maison et d’y installer un bon feu ! Je savais que nous disposions d’environ 2000 septims, largement de quoi acheter des fournitures, je m’occuperai de cela avant de partir pour Fort-Ivar. Lydia était réveillée, elle avait quelque peu nettoyé les pièces et le plus gros des toiles d’araignées avaient disparues. Je déposais ma carte sur une caisse à défaut de table.

Fort Ivar

_ Il y a deux solutions pour se rendre à Fort-Ivar, dis-je en pointant du doigt le village. Ou nous repassons par Helgen, ou nous prenons par le donjon de Valtheim. Qu'en penses-tu ?

_ Nous connaissons déjà une grande partie de la route par Helgen mais le climat est plus rude que par les plaines le long de Sombreflot.

_ Je serais aussi tentée de passer par là, bien que ma carte n’indique pas le relief, peut être aurons-nous moins de difficulté à progresser par là, il n’y a pas de col à passer.

Nous convînmes donc de prendre cet itinéraire. Avant de partir, je tenais à aller voir Proventus le chambellan pour lui acheter de quoi meuble ma maison.

Cela me coûta un peu plus de 1500 septims mais il m’informa que tout serait installé quand nous reviendrions. J’allais même avoir un petit laboratoire d’alchimie personnel. Cette maison était idéalement située : forge à coté, laboratoire à l’intérieur, il ne manquait qu’un autel d’enchantement au final.

Nous prîmes la route vers 10h00. J'avais remis à une autre fois mon entraînement avec Amren, je ne voulais pas partir trop tard. La pluie avait cessée mais le ciel restait chargé. Il pleuvait sans cesse dans ce pays, comparé à Hauteroche. Devant les hydromelleries, juste avant de passer le pont au dessus de la rivière Blanche, je levais les yeux vers le Haut Hrothgar.

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D’ici, on pouvait distinguer, ou plutôt deviner, le monastère grâce à sa forme rectangulaire et anguleuse. Il était noyé dans les nuages et j’allais devoir monter tout là haut.

Tout en cheminant, je réfléchis au cas de Lydia. Les moines accepteraient-ils de la laisser rentrer avec moi ? C’était peu probable. Seul le Dovahkiin serait autorisé et je ne pouvais pas la laisser dehors dans le froid le temps que durerait ce qu'ils avaient à me dire ! J’allais devoir lui demander de rester à m’attendre à Fort-Ivar, elle n’allait pas du tout apprécier.

La route contournait la Gorge du Monde par le nord et était pour le moment plus ou moins plane ce qui facilitait notre avancée. Nous passâmes devant le donjon de Valtheim, désert depuis notre dernier passage. Je ne doutais pas qu'il était fort possible que des bandits en prennent de nouveau possession. Mais j’espérais que les cadavres que nous avions laissés pourrir dans les tours dissuaderaient la plupart assez longtemps.

Après le donjon, la route descendait en pente raide pour suivre la Rivière Blanche qui se déversait en cascade dans un bruit assourdissant et un nuage de fines gouttelettes. Le pied de la chute d’eau offrait le spectacle d’un paradis terrestre. Des papillons voletaient au dessus des buissons et le soleil jouait sur leurs ailes aux reflets irisés. Les oiseaux pépiaient à tue-tête tandis que des arcs en ciels se formaient à travers les myriades de gouttes d’eau provenant de la rivière qui s’écrasait sur les rochers.

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Quelques loups nous barrèrent le passage, mais nous les entendions arriver car ils hurlaient à la mort peu de temps avant leur attaque. En milieu d’après midi nous entamèrent la montée vers Fort-Ivar et la pente était bien raide.

Soudain dans les buissons sur le bas-côté, un grondement sourd suivi d’un feulement nous mis sur nos gardes. Je dégainais ma masse, récemment enchantée par le feu, elle rougeoya quand ma main la saisit. Un smilodon bondit hors de sa cachette et se jeta sur moi en me déséquilibrant. Je tombais au sol et roulais avec lui.

Lydia n’eut pas le temps de s’interposer mais elle frappa violemment l’échine de la bête qui m’écrasait de tout son poids. Le félin rugit et se retourna pour lui asséner un coup de patte griffue qui glissa sur son armure en produisant un grincement désagréable. Je profitais de son inattention pour tenter de me libérer et je roulais dans la pente pour me remettre sur mes pieds.

Le monstre se dressa sur ses pattes arrières, tentant de saisir Lydia à la gorge, ses énormes crocs en forme de sabre plus grand que la tête de mon acolyte. Je lançais un éclair enflammé tout en lui balançant ma masse dans les côtes. Il feula de plus belle, je l’avais bien entamé. Lydia ne put résister à son assaut, la pente était en notre défaveur, elle tomba lourdement et glissa sur quelques mètres. Cela lui sauva la vie car la gueule du lion des montagnes se referma à l’emplacement où elle se trouvait un instant auparavant. J’écrasais ma masse sur son crâne, le réduisant en bouilli. Il s’écroula au sol, mort pour de bon.

_ Tout va bien Lydia ? demandais-je essoufflée.

_ C’est plutôt à vous qu'il faut demander cela !! s’écria ma huscarl d’une voix où perçait l’affolement. Vous saignez !

Je me regardais. Un flot de sang coulait de mon avant-bras cruellement entaillé par la bête. Dans l’excitation du combat, je n’avais pour ainsi dire rien senti. Je faillis défaillir à la vue de tout ce sang et de mes chairs à vif jusqu'à l’os mais je me concentrais et lançait un sort de soin. Doucement, les chairs se refermèrent, les bords de la plaie se ressoudèrent et bientôt ne subsista plus qu’une estafilade plus clair. Par contre, mon armure était éventrée à cet endroit, il faudrait une réparation.

_ Ma parole, il y a de dangereuses créatures par ici ! dis-je d’un ton plus léger pour détendre l’atmosphère.

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La pluie se remit à tomber, rendant les pavés usés de la route glissants.

_ Je ne sais pas si cette route était une meilleure solution. Certes, il fait moins froid mais qu'est ce qu’on grimpe… J’ai l’impression que cela fait des heures… se plaignit Lydia qui peinait sous son armure lourde.

_ C’est vrai que ça grimpe... Nous ne pouvions pas deviner, maintenant, nous sommes fixées.

Il n’y avait pas d’autres choix que de continuer. Je débouchais une bière et la tendit à Lydia pour la réconforter. Quand à moi, je grignotais une friandise au miel achetée à la Jument Pavoisée. Nous étions sur nos gardes depuis l’attaque du smilodon. Il devait roder dans ces montagnes toutes sortes de bestioles du type ours et loups. Dans les plaines de Blancherive, il était facile de voir venir le danger, et les mammouths étaient pacifiques tant qu’on ne les embêtait pas.

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Nous n’étions plus qu’a quelques heures de marche de Fort-Ivar et la nuit tombait. Alors que je m’interrogeais sur la pertinence de continuer notre chemin de nuit, Lydia me tapa sur l’épaule. Un chariot était renversé au bord de la route, des choux, des carottes, des tonneaux en avaient roulés et gisaient sur le bas-côté. Nous dégainâmes de concert nos armes. En avançant un peu, je tombais sur un impérial assis par terre, il avait l’air mal en point.

_ A l’aide, gémit-il faiblement. Ils m’ont attaqué, volé et se sont enfuis…

Je m’accroupis à sa hauteur, il avait des traces de sang sur le visage et sur ses vêtements mais je ne décelais pas de plaies.

_ Qui, et par où sont-ils partis ?

A mes mots, l’impérial se redressa quelques peu.

_ Ils ont passé le pont et sont partis vers les ruines de Nilheim, m’indiqua t-il en tendant le bras vers l’autre rive du torrent. On distinguait dans la nuit tombante une tour.

_ Combien était-ils ?

_ Trois brigands, je vais vous montrer la route ! Je m’appelle Telrav et je suis marchand.

Il se releva en peinant un peu et se mit à trottiner en direction de la tour.

_ Attendez ! lui criais-je, je ne voulais pas qu'il se jette dans la gueule du loup. On voyait une faible lumière provenant du pied de la tour de pierre. Ce devait être un feu de camp.

Telrav ne prêta pas attention à mon appel et remonta le sentier en courant. Lydia me suivait en maugréant des paroles incompréhensibles. Elle n’appréciait jamais que je me jette tout droit dans les ennuis.

A peine avions-nous contourné un rocher derrière lequel j’avais perdu de vue Telrav que je tombais sur une femme armée d’une épée longue. Telrav se tenait derrière elle et dégaina une dague.

_ C’est un piège ! m’écriais-je pour prévenir Lydia tandis que la femme m’assénait un coup d’estoc que j’esquivais de justesse.

Le combat s’engagea contre la femme, Telrav et un archer. Au moment où la femme rendit son dernier souffle sous mes assauts répétés, une ombre s’interposa entre nous et le feu de camp. Un homme en armure d’acier, lourdement armé, s’avança. Lydia tira une flèche qui atteignit Telrav en plein cœur, il s’écroula. Ne restait plus que l’archer et le mastodonte.

Je plaçais une rûne de feu entre eux et nous. Le grand guerrier se jeta dans la mêlée et déclencha immédiatement le piège qui explosa en une gerbe de braise. Il hurla, le feu avait pris dans ses cheveux et sur les parties de cuir de son armure et continuait de le consumer.

Fou de rage, il balança son marteau à deux mains dans ma direction et me cueillit en pleine poitrine. Cela me coupa le souffle et m’envoya voler contre les rochers le long du sentier. J’entendis Lydia hurler « Par Talos, meurs !! » puis vint le fracas des armes qui s’entrechoquaient. Il fallait que je me relève vite pour lui prêter main forte mais mon souffle ne revenait pas. Tremblante, j’ouvris une potion de vigueur que je bus d’un trait. L’effet fut immédiat et je me remis sur mes pieds, les deux mains brûlants d’un feu magique. Je me mis à bombarder l’archer qui succomba rapidement.

Lydia avait acculé le grand nordique prêt du bord de la falaise et elle ne relâchait pas ses assauts. Il saignait à plusieurs endroit et semblait avoir le bras gauche cassé car il ne maniait plus son marteau qu'à une main, ce qui l’handicapait. Je préparais un sort de foudre.

_ Écarte toi ! criais je à l’intention de ma compagne qui réagit rapidement en faisant un grand pas de coté. Les éclairs fusèrent de mes deux mains. La puissance de la décharge fit voler notre adversaire dans le précipice, il laissa échapper un cri puis le silence revint.

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Lydia tomba à genoux et lâcha son arme qui émit un cliquetis métallique en touchant les rochers. Elle porta sa main à ses cotes en grimaçant. Je courus à son chevet, non sans avoir jeté un coup d’œil autour pour être sur que nous étions seul.

_ Qui a-t-il ?

_ Je crois qu'il m’a brisé plusieurs côtes… Elle toussa et cracha du sang. Je me maudis de ne pas encore connaître le sort pour soigner autrui. Je pris une potion de soin dans mon sac, une de nos dernières et lui tendit en la débouchant.

_ Bois ça, ordonnais-je.

_ Non, il n’en reste plus beaucoup, ça va aller…

_ Ton thane t’ordonne de boire ce breuvage, répliquais-je d’un ton plus ferme.

Elle me dévisagea et je lus dans ses yeux une admiration et un amour tout fraternel. Elle prie la potion et la bu d’un trait puis s’allongea à même le sol en râlant. J’étais consterné, je nous avais encore fait nous jeter tête baissée dans les ennuis sans la consulter et voilà que ma compagne était mal en point. Ne sachant quoi faire en attendant que la potion fasse effet, je fis le tour du camp et ramassais les objets utiles.

Le nordique avait laissé tombé son marteau qui se révéla être de belle facture orque. Il y avait aussi une gemme spirituelle et des pièces d’or. Lydia s’était assise et semblait aller mieux. Je l’aidais à se relever et la fit s’asseoir sur un des sacs de couchage autour du feu. Je mis la marmite à chauffer et jetais dedans plusieurs légumes et un bon quartier de bœuf que je réservais pour les occasions dans ce genre. Je rajoutais du sel et quelques épices et tournais le bouillon sans mot dire. C’est Lydia qui brisa le silence.

_ C’était un sacré combat mon Thane, les nordiques sont de loin les pires adversaires humains que l’on puisse affronter, n’est ce pas.

Je me retournais, le front plissé par l’inquiétude et le remords.

_ Je n’aurais jamais du me jeter tête baissée dans un piège aussi gros, je suis désolée que ce soit toi qui en ai fait les frais ma fière Huscarl. J’appuyais sur fière Huscarl car j’étais vraiment impressionnée par son courage et sa ténacité. Elle balaya mon compliment d’un revers de main.

_ La soupe sent délicieusement bon mon Thane, et elle s’allongea pour contempler le ciel nocturne où des étoiles apparaissaient.

La discussion était close concernant mon manque de prudence. Je scrutais la tour tout à coté mais ne vit rien bouger. Cependant, je fis signe à Lydia de rester où elle était et je montais voir si il n’y avait plus personne.

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Il faisait très sombre dans la tour et je n’avais pas pensé à emmener de torche. J’entendais de petits bruits, comme des grattements et des reniflements. Inquiète, je lançais un sort pour appeler un familier loup qui se matérialisa à coté de moi et hurla... très discrètement… J’entendis aussitôt un pas lourd à l’étage au dessus.

Je courus à toute vitesse le long de la rampe d’accès pour prendre mon adversaire de vitesse, le loup sur mes talons. Nous nous retrouvâmes face à un orque en armure de cuir et équipé d’une hache de fer. Il grogna en nous voyant, visiblement surpris et leva sa hache. Je lançais mes flèches enflammés qui le prirent de plein fouet. Le loup se jeta au cou de l’orque et le mordit furieusement. Confus et assaillis de toute part, il ne fit pas long feu et s’écroula.

_ Thane ! Tout va bien ?! C’était Lydia en bas qui s’inquiétait.

_ Ne monte pas, tout va bien, il n’y a plus personne, il restait un orque un peu perdu, c’est tout. Va te reposer ! ordonnais-je.

Je n’entendis plus de bruit de son coté, mais j’étais sure qu’elle m’attendait en bas de la tour, prête à se jeter au combat si il le fallait. Je trouvais une hache magique enchantée par un sort de glace, une grosse gemme spirituelle et un petit magot de septims.Nos paquets commençaient à être alourdis, j’espérais que Fort-Ivar disposait d’un vendeur prêt à nous racheter tout ça.

Je ressortis de la tour, la nuit était tombée et une magnifique aurore boréale animait le ciel de ses reflets verts et oranges. Les animaux nocturnes faisaient entendre leurs cris et le vent soufflait doucement dans les feuillages. Lydia m’attendait sagement devant le feu, je souris intérieurement en l'imaginant revenir discrètement à sa place pour que je ne la gronde pas.

Nous mangeâmes avec appétit le bouillon qui nous revigora puis nous décidâmes des tours de gardes. Je prie une bonne partie de la nuit pour laisser ma compagne se reposer. J’examinais mes contusions, un gros bleu commençait à se former là où le marteau du nordique m’avait cueillis, mais rien de comparable aux hématomes qu’arboraient Lydia. La nuit nous fit un bien fou et nous ne fûmes aucunement dérangés.

Loredas 29 Vifazur 4E201

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Le soleil nous réveilla accompagné du chant des oiseaux. Il ne faisait pas froid dans le campement car il était abrité du vent. Après un petit repas frugal et un examen attentif de nos plaies qui se révéla encourageant, nous reprîmes la route vers Fort-Ivar. Selon mes estimations, nous arriverions à destination vers midi. La route était relativement plate maintenant et nous progressâmes rapidement. J’aperçus au loin un moulin sur une petite colline et une ferme à coté.

Quelque chose dans les fourrés attira mon attention, le reflet métallique d’une armure. Je fis signe à Lydia et nous nous approchâmes sans bruit. C’était un homme encapuchonné, tapis dans les buissons qui observait en direction du moulin.

_ Eh là, que faites vous ? l’interpellais-je.

Il se retourna prestement et je constatais que c’était un elfe noir. Il sorti immédiatement deux dagues effilées.

_ Vous allez mourir… siffla t-il entre ses dents en se jetant sur nous sans crainte. Une passe d’arme s’engagea, il était d’une rapidité extrême et ses dagues tourbillonnaient dans l’air. Cependant, nous étions bien protégés dans nos armures, ses armes n'étaient pas adaptées et il ne tarda pas à mordre la poussière

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_ Que faisait-il là ? On aurait dit qu’il observait cette ferme ? fit remarquer Lydia en fronçant les sourcils.

_ Nous devrions peut être allé les prévenir, proposais-je. Elle acquiesça.

Je m’avançais, il y avait un ruisseau qui descendait de la colline en bouillonnant et se jetait dans une petite mare qui se déversait dans le lac Geir tout proche. Une étrange lueur émanait de derrière le moulin, et comme un léger bourdonnement. Nous remontâmes le sentier qui menait à la ferme. J’étais inquiète de savoir si il n’y avait là que des fermiers sans autre protection, et me demandait aussi ce qui pouvait avoir attiré ce voleur.

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Je fus rassuré quand j’aperçu un garde de la Brèche appuyé nonchalamment au moulin. Mais ma curiosité fut piquée au vif car je me demandais ce qu’il y avait de si important à garder. Je m’avançais vers le champ luisant où je voyais une femme travailler.

J’identifiais enfin les plantes, c’était des Nirnroots ! Bien planté en rang d’oignons, je n’avais jamais vu cela, d'après mes connaissances ces plantes ne poussaient qu’à l’état sauvage.

_ Bonjour, je peux vous aider ? Vous êtes à la ferme Sarethi et je suis Avrusa.

La femme s’avança, c’était une elfe noire qui avait l’air assez âgée et sa voix était fatiguée.

_ Bonjour, je suis Kalista de Hauteroche, je venais vous prévenir car nous avons tué un homme, un voleur probablement, qui observait votre ferme depuis les fourrés en contrebas, il voulait peut être ça, dis-je en pointant vers le champ.

Quand le garde entendit mes propos, il se rapprocha. La femme fronça les sourcils.

_ Notre culture de Nirnroot attire beaucoup de convoitise et je n’ose pas m’absenter de mon champ. Faillaise nous permet d'avoir un garde pour protéger la culture mais je reste tout de même sur le qui-vive. Pourtant, il me manque un ingrédient pour fertiliser les plants. Elle leva vers moi un regard plein d’espoir.

_ Et vous avez besoin de quelqu’un pour ça… dis-je en finissant sa phrase.

_ En fait, ce n’est pas bien compliqué, j’ai besoin de jus de raisins Jazbay, il en pousse près de Vendeaume. Une vingtaine de ses grappes de raisins me permettrait de me reconstituer un petit stock d’engrais… et en échange, je vous récompenserai !

_ Eh bien, écoutez, je ne peux pas vous promettre de vous ramener ça demain mais je penserai à vous quand j’irais à Vendeaume. Je suis alchimiste amateur alors je regarderais si j’en ai du frais chez moi.

_ Merci beaucoup ! Faites bon voyage d’ici là, que les Neufs Divins vous accompagne !

Je saluais le garde et la famille Sarethi et nous reprîmes la route en direction de Fort-Ivar. Il faisait brumeux aujourd’hui et l’humidité se déposait sur nos cheveux en fines gouttelettes.

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_ Je me demande si le village de Fort-Ivar porte bien son nom ? Dispose t-il d’une garnison ? demandais-je à Lydia.

_ Non, je ne sais pas d’où il tient son nom mais à ma connaissance, il n’y a pas de garnison là-bas ! Il est seulement connu pour être le départ du pèlerinage vers le Haut-Hrothgar. En parlant du pèlerinage…

Lydia n’eut pas le temps de finir sa phrase, un homme encapuchonné s’était jeté sur moi et m’avait mis sa dague sous la gorge.

_ Kalista de Hauteroche, la confrérie noire a été contactée pour procéder à ton exécution, tu vis tes dernières secondes, as-tu quelque chose à dire avant de mourir ? me demanda-t-il presque en chuchotant alors qu’il se tenait derrière moi. La sensation de son haleine sur ma joue me fit frissonner. Lydia en face de moi avait les yeux écarquillés mais n'osait pas faire un geste de peur qu'il ne m'égorge immédiatement.

Je déglutis péniblement, je ne voyais pas d’échappatoire. Mes pensées tourbillonnaient sans but, allant de ma vie passée à celle de maintenant, sans trouver de solution à ma fin toute proche. Je sentais le froid de l’acier contre ma gorge, ses bras me serraient comme un étau, j’étais complètement bloquée.

« Tu es fille de DRAGON petite idiote !! » un cri venait de résonner dans ma tête, balayant d’un coup mes pensées inutiles et désordonnées.

Et là je vis LE mot en lettre de feu m’apparaitre.

Une seule respiration suffit, l’air entra dans ma gorge et en ressortit immédiatement.

FUS !

Je ne me campais pas sur mes pieds comme d’habitude et mon adversaire ne s’attendait pas à ça. Nous fûmes tout deux projetés en arrière au sol, comme balayés par une gigantesque bourrasque. Lydia pris la rafale de plein fouet et leva la main pour se protéger le visage.

Cette diversion suffit, l’assassin ne m’avait pas lâché mais son étreinte n’était plus aussi forte. D’un coup de rein je roulais sur le coté et concentrais ma magicka en un éclair enflammé que je lui lançais tout en étant encore au sol. Le feu crépita sur son armure de cuir noir et il glapit de surprise. Lydia qui avait retrouvé ses esprits se jeta férocement sur lui alors qu’il se relevait et lui balança un grand coup de bouclier qui le sonna. S’en était fait de lui, seul contre nous deux et ayant perdu l’avantage. Il poussa son dernier soupir quelques instants plus tard.

lettre confrerie

Nous le fouillâmes rapidement, son armure était superbement travaillée, et si noire qu’elle n’avait aucun reflet. La nuit n’était pas aussi noire que le cuir dont il était vêtu. Je trouvais un mot plié au fond d’un sac, signé de la main d’une certaine Astrid, je le montrais à Lydia.

_ Chiens d’assassins ! cracha t-elle. Elle devait beaucoup s’en vouloir de s’être fait surprendre. Je déteste les lâches qui attaquent dans le dos !

Je méditais sur la note, qui donc voulait ma mort ? Est-ce que cela avait un rapport avec le fait que j’étais Dovahkiin ? A bien y réfléchir, sûrement.

_ Il faudra faire attention désormais… dis-je pensive. Celui là n’était pas très fort mais il en viendra sûrement d’autres si un paiement à été effectué.

_ Nous devrions aller dire deux mots à cette Astrid, gronda Lydia très énervée.

_ Ne pense pas à attaquer la confrérie noire de front Lydia, ils sont très puissants. Par contre, nous pouvons chercher à savoir qui m’en veut et mettre fin à ses jours.

Je préférais ne pas épiloguer sur la question, la confrérie noire était un adversaire dangereux mais après tout, ce n’était pas le seul ennemi que j’avais sur Tamriel.

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Nous débarquâmes à Fort-Ivar peu après midi. C’était un petit village tranquille au pied de la montagne. Il y avait en tout et pour tout trois bâtisses et une scierie. De l’autre coté du torrent, il y avait une maison en ruine. Derrière les fermes s’élevait ce qui ressemblait à un tertre. Je fus surprise de voir des habitations si près d’anciennes ruines nordiques. Quelques soldats de la Brêche patrouillaient mollement et ils vinrent à notre rencontre.

_ Hela étranger, vous faites le pélerinage? me demande le premier garde.

_ Tout à fait, nous venons de Blancherive pour cela, répondis-je sereinement. La brêche appartenait à la rebellion sombrage et je me gardais bien d'énoncer mon titre de Thane.

_ Faites bon séjour en ce cas, l'auberge de Vilemyr vous accueillera, dit-il en pointant vers la grande batisse en croix à l'ouest de la route.

Nous prîmes congé et je poussais la porte de l'auberge. J'allais prendre une chambre pour plusieurs jours, dans l'ignorance du temps que je passerais au Haut Hrothgar.

Une jolie jeune femme vint nous accueillir.

_ Bonjour, entrez donc! Je m'appelle Lynly Chantétoile, je suis barde et serveuse ici!

_ Nous voudrions une chambre, pour plusieurs jours, et avec deux lits si possible.

_ Oh, nous avons ça, il y a peu de voyageurs ces temps ci, allez vous adresser à Wilhelm au bar!

Elle était gaie comme un pinson et jolie comme un coeur, je lui souris gentiment.

L'aubergiste était également un homme affable et il nous montra une chambre correcte avec deux lits. Je lui réglais tout de suite quatre jours. Je profitais pour parler un peu avec lui.

_ Je compte faire le pélerinage jusqu'au Haut Hrothgar, que pouvez vous me dire sur ce lieu?

_ Oh, vous savez, les Grises-barbes sont un peuple très discret. Ils ne nous ennuient pas et on fait de même. On voit souvent passer des pélerins mais ils redescendent tous bredouilles car ils n'ont pas pu pénétrer dans le monastère.

_ Ah oui? Tout le monde n'a pas le droit d'y entrer?

_ Bien sur que non! Il faut que les Grises-barbes vous appellent pour cela. On les a récemment entendu crier, cela ne s'est pas produit depuis des siècles. Si vous voulez mon avis, ça ne présage rien de bon!

Je méditais sur ses paroles. Lydia me rejoint et je nous commandais deux pintes d'hydromel bien fraiche et à manger.

2012-01-22_00001

Je continuais la conversation, les aubergistes sont reconnus pour être des mines d'informations.

_ Et que pouvez vous me dire sur le terte juste à coté? Cela m'a intrigué de voir Fort-Ivar si prêt!

_ Le tertre de Voilâtre... L'aubergiste se rembrunit et il saisit machinalement une chope dans laquelle il cracha et qu'il se mit à astiquer pensivement.

_ On dit qu'il est hanté... enfin on fait pas qu'le dire, moi je sais qu'il est hanté, j'ai vu un fantôme un jour en sortir.

A ces mots, Lynly s'approcha du bar.

_ Je l'ai vu moi aussi!! Il m'a fait horriblement peur vous savez! Il ressemblait à un humain, il était translucide et hululait sordidement! C'était affreux!

_ Est-il venu vous attaquer? demandais-je captivée.

_ Non, en fait, on avait l'impression qu'il protégeait le tertre. J'ai voulu aller voir à l'intérieur car, il y a de ça environ un an, un homme du nom de Windelius qui se disait chasseur de trésor est venu et est entré dans le tertre. Il n'en est plus jamais ressorti. Je m'inquiétais et j'ai voulu aller voir si il avait besoin d'aide. C'est là que le fantôme est apparu.

_ Et pas de nouvelles de Windelius?

_ Non, alors peut être il est reparti sans demander son reste si il est tombé nez à nez avec le fantôme, aucune idée!

Je réfléchis. Il était encore tôt, et j'avais l'intuition que les tertres nordiques recelaient quelques mystères en rapport avec les dragons.

_ Ecoutez, je vais aller y faire un tour voir si je trouve trâce de ce Windelius et si il y a vraiment un fantôme, d'accord?

_ Oh, et bien soyez prudente, mais j'aimerai bien savoir ce que cet aventurier est devenu!

2012-01-20_00050

Nous sortîmes, il devait être 15h. Avant de nous engager dans le tertre, je voulais en savoir plus sur le Haut Hrothgar. Il y avait une famille qui travaillait dans le champ à coté de la ferme, je les interrogeais mais ils ne m'en dirent pas beaucoup plus que Wilhelm.

Deux hommes discutaient sur le pont menant aux 7000 marches. Je m'approchais, c'était un nordique et un bosmer.

_ Bonjour Messieurs, je vais monter demain au Haut Hrothgar, je voulais savoir si il y avait des choses à savoir sur l'ascension?

_ Bien le bonjour pélerine, je suis Klimmek.

Le nordique s'avança et je lui donnais mon nom en retour.

_ Je monte régulièrement au Haut Hrothgar, pour porter des provisions aux Grises-barbes. Vous pourriez peut être le faire pour moi, je vous récompenserai? Je me fais vieux et le chemin est vraiment très dur...

_ Vous les avez déjà vu, demandais-je curieuse.

_ Non, jamais, mais nous avons un petit arrangements... répondit-il mystèrieux. Vous acceptez alors?

_ Oui. Je monte demain, je leur porterai le paquet.

_ Formidable, vous n'aurez qu'a le mettre dans le coffre juste devant le monastère car je pense qu'ils ne vous laisseront pas entrer...

Je souris mystérieusement. Je comptais bien leur remettre en main propre.

Je tournais les talons et prit la direction du tertre.

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Il n'y avait pas un bruit autour du tertre. Nous nous munîmes de torches et je m'avançais devant l'antique porte.

_ Soyons prudent mon Thane, ce n'est pas si près du Haut Hrothgar qu'il faut se faire griévement blesser n'est ce pas?

Je lui souris et secouait la tête. Elle avait raison, si c'était trop dangereux, nous rebrousserions chemin. Je poussais la porte qui s'ouvrit en exhalant une odeur d'humus et de poussière. Des escaliers descendaient dans les profondeurs. Il n'y avait pas un bruit.

A peine avais-je passer la première porte qu'une voix spectrale provenant de la droite me fit sursauter.

"Quittez cet endroit..."

Je me tournais prestement la masse à la main, prête à tout mais une porte grillagée me séparait du propriétaire de la voix. J'eus tout juste le temps de voir une silhouette fantomatique quitter la pièce derrière la grille.

"Parrrrttteeezzzz......."

Puis plus rien.

_ Cela ne me dit rien qui vaille... grommela Lydia.

_ C'est bizarre qu'il ne nous ait pas attaqué non?

_ Peut être est il pacifique sauf si on ne lui obéit pas!

Je continuais d'explorer. Il fallait ouvrir cette porte grillagée si nous voulions nous avancer plus dans le tertre. Une pièce avec une série de leviers me posa un moment problème,il fallait les actionner dans le bon ordre pour ouvrir la voix. Je finis par y arriver. Nous croisâmes aussi plusieurs pièges que j'évitais en les montrant à Lydia. Toujours aucun bruit ne venait troubler le silence mortuaire de la tombe, à part celui de nos pas.

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Nous finîmes par atterir dans une pièce qui ressemblait fortement à la chambre aux histoires du Tertre des Chutes Tourmentées.

_ Regarde Lydia! dis-je en pointant du doigt les 3 cercles et l'emplacement pour une griffe.

_ Euh... oui? me répondit-elle étonnée. J'avais oublié qu'elle n'avait pas participé avec moi à l'exploration du tertre des chutes.

_ Suis-je bête tu n'étais pas là... Le tertre des chutes tourmentées possédait la même porte qui barrait l'accès vers le coeur du tombeau. Derrière le même genre de porte, il y avait un mur sur lequel un mot en langue draconique était écrit, comme celui près de Vendeaume là où nous avons tué un dragon!

_ Ah oui, et vous pensez qu'il y a aussi un mur là derrière?

_ Sûrement! Mais il faut une griffe pour ouvrir cette porte, dis-je en passant mes doigts sur la marque de la griffe. Et il faut faire la bonne combinaison pour que ça s'ouvre...

_ La griffe est peut être cachée ici? répondit Lydia.

_ Peut être, il reste un couloir que nous n'avons pas exploré.

Nous rebroussâmes chemin, j'étais très excité de cette découverte car chaque mur m'apportait un nouveau mot draconique, un pas de plus vers ma destinée en quelques sortes.

A peine nous étions nous engager dans le couloir que nous entendîmes résonner des chuchottements sinistres. Lydia ressera sa poigne sur sa hache dwemer tandis que je préparais mes éclair enflammés.

Dans la dernière pièce du tombeau nous attendait le fantôme. Cette fois, il se jeta sur nous sans crier gare et lança des éclairs qui nous touchèrent de plein fouet. Je laissais Lydia courir à l'assaut et balançait mes éclairs enflammés depuis le couloir. Le combat fut bref et le fantôme disparu, ne laissant subsister qu'un petit tas de cendre.

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J'explorais la pièce, il y avait un feu qui brulait, une table, un atelier d'alchimie et une paillasse.

_ Regardez Thane, je crois que c'est Windelius.

Lydia était penché sur un cadavre contre le mur. Il semblait mort il y peu. Pauvre bougre me dis-je, être mort ici tout seul, ce n'était pas gai. Il y avait un journal sur la table, je m'assis sur la chaise et le parcouru rapidement. Windelius était devenu fou d'après ce qu'on pouvait lire. Il recherchait dans le tertre la griffe qui ouvrirait la porte dans la salle aux histoires et il avait fait chou blanc. Il avait préparer une mixture qui lui permettait de prendre l'apparence d'un fantôme et avait effrayé les villageois qui s'inquiétait de lui. Et au final, il était mort là tout seul.

Je pris les elixirs permettant de ressembler à un spectre, me demandant bien qu'elle utilité je pourrais leur trouver.

_ Wilhelm voudra sûrement savoir ce qu'est devenu Windelius, je vais lui rapporter ça, dis-je en désignant le journal. Lydia acquiessa.

Nous ressortîmes à la nuit tombée. Le village était silencieux, seuls les animaux nocturnes se manifestaient par de petits bruits. Il y avait un homme habillé comme un mendiant qui trainait en plein milieu de la route. De bonne composition, je sortis un septim.

_ Tenez mon bon, dis-je en lui tendant la pièce d'or qui luit faiblement sous un rayon de lune. Il releva la tête et je vis de suite à ses yeux que c'était un simple d'esprit.

_ Connaissez vous Reyda? demande t-il, ignorant superbement ma pièce.

_ Euh, non? Je devrais?

_ C'est ma soeur, elle est partie et Narfi n'a pas pu lui dire au revoir, Narfi est très triste! geignit-il.

_ Je... je suis désolé, mais elle va peut être revenir, depuis combien de temps est-elle parti? demandais-je, le prenant en pitié.

_ Narfi sait pas, Wilhelm dit qu'elle va revenir mais Narfi sait pas, Narfi est triste.

Je lui fourrais la pièce dans la main, bien qu'il n'y fit pas attention et je partis d'un pas décidé vers l'auberge. Lydia soupira.

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_ Wilhelm, tenez, dis-je simplement en posant le journal sur le bar. Le nordique le regarda d'un air étonné puis l'ouvrit et le parcouru.

_ Ca par exemple, murmura t-il à mesure qu'il prenait conscience du texte. Mais quel idiot... pourquoi ne m'en a t-il pas parlé...

_ Que voulez vous dire?

_ La griffe... C'est moi qui l'ait! Elle appartient à ma famille depuis plusieurs générations. Et cet idiot de Windelius, tout à ses secrets, n'a pas voulu m'en parler. Si ça ne l'aurait pas forcément sauvé, ça lui aurait épargné la folie... Vous en voulez? me demanda t-il en relevant la tête, l'air sérieux.

_ Euh.. Eh bien, oui, je vais continuer l'exploration de Windelius.

_ Elle n'a apportée que le malheur, je ne veux plus la garder, dit-il en se dirigeant vers sa chambre. Il ouvrit un coffre et en sortit une griffe identique à celle de la famille Valerius mais celle-ci était d'un bleu profond.

_ Elle doit être en saphir, d'après l'expertise que j'en ai fait faire. Si vous ne vous en servez pas pour le tertre, vous pourrez toujours la vendre à un collectionneur.

Wilhelm avait l'air triste, j'hésitais à lui parler de Narfi.

_ J'ai croisé Narfi avant d'entré ici... tentais-je.

_ Oh, le pauvre bougre. Sa soeur est parti voilà plus d'un an, elle cherchait des plantes médicinales aux alentours mais cette fois, elle n'est jamais revenu. Je pense qu'il lui est arrivé malheur mais Narfi n'arrive pas à se faire à l'idée de sa mort. Il n'a pas de preuve vous comprenez.

_ Vous savez par où elle est parti?

_ Vers l'ile au centre du lac Geir. Il y a là bas une grotte que l'on appelle la demeure de Geirmund, je serais vous je ne m'en approcherais pas, ça n'a pas réussit à cette pauvre Reyda...

_ Je verrais ce que je peux faire pour Narfi en redescendant du Haut Hrothgar.

Il était plus que temps d'aller dormir, une longue route m'attendait demain, et il faudrait que je dise à Lydia qu'elle ne devait pas m'accompagner, ce serait sûrement encore plus ardu que d'escalader les 7000 marches...

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Commentaires
A
J'arrive (enfin) pour lire en entier ce chpitre =)<br /> <br /> <br /> <br /> Enfin, tu te dis "Fille d'Akatosh", c'est pas trop tôt :P<br /> <br /> Et puis la phrase "Ton thane t’ordonne de boire ce breuvage !", ça fait classe.<br /> <br /> <br /> <br /> Ha, ha, tu as bien mis plus de 24 heures pour faire le trajet Blancherive - Fort-Ivar. Je vois que tu fais des efforts concernant le temps de trajet. (Et puis j'ai bien aimé ce moment de complicité entre la Thane et l'Huscarl au campement de bandits au pied de la tour... et le bon bouillon.)<br /> <br /> Sympa le passage à la ferme de la famille Sarethi.<br /> <br /> <br /> <br /> "Tu es fille de DRAGON" <3 Ah, le FUS ! Épique ! Surtout pour se sortir d'une tentative d'assasinat de la Confrérie Noire ! Une des meilleures idée de ce chapitre.<br /> <br /> <br /> <br /> En tout cas, tu as eu beaucoup de péripéties sur ton trajet. On ne peut pas dire que tu t'ennuies.<br /> <br /> <br /> <br /> Ah, régler une auberge pour plusieurs jours de suite... Une chose qu'on n'a plus vue depuis Morrowind. Ça existe uniquement dans Arena et Daggerfall.<br /> <br /> <br /> <br /> Sympa ce Tertre à côté du village. Un DOnjon rapidement exploré et une énigme locale résolue avant d'attaquer l'ascension.<br /> <br /> <br /> <br /> (Et pour le Smilodon, je me souviens un jour que j'ai dû faire appel à l'aide d'un Géant pour m'en sortir. Le Géant l'a satellisé jusqu'au Fort Mauriart à titre indicatif.)<br /> <br /> <br /> <br /> Voilà. J'ai correctement lu ce chapitre en entier. Je rattrape mon retard. ;) (Et ça fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à commenter ici.)
L
Autant dire que je suis morte deux fois avant d'arriver à le vaincre :D mais je ne pouvais pas faire mourir mon héroïne tout de meme ;)
K
Ah moi aussi je me suis faite attaquer par un Smilodon sur la route jusqu'à Fort-Ivar ! Elles sont violentes ces p'tites bêbêtes !
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