Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Aventures en Bordeciel
10 juin 2012

15 - Les intrigues de l'Académie de Fordhiver

 Loredas 5 Atrefeu 4E201

Ma nuit fut agitée et peu reposante dans les ruines de Saarthal. J'avais l'impression d'entendre murmurer d'étranges voix dans ma tête, je me réveillais souvent en sursaut, frappant le vide devant moi. A chacun de mes soubresauts, Lydia ouvrait un oeil et le refermait aussitôt voyant qu'il n'y avait rien à craindre d'autres que des chimères. Si il n'avait pas fait nuit noire dehors et un blizzard rageur, j'aurais décrété le départ immédiat mais les événements de la veille avaient été éprouvants.

D'abord ce psijique venu me parler, me révélant que j'étais très surveillée par des puissances supérieures et ensuite le combat contre Jyrik Gauldur un puissant mort-vivant. J'étais venu à Saarthal pour passer une épreuve de la guilde des mages, somme toute plutôt simple en apparence puisque cela devait être uniquement de l'archéologie, et voilà que j'avais découvert des mystères enfouis là depuis si longtemps que personne ne s'en souvenait!

2012-02-05_00050Le matin finit par arriver, ce ne fut pas moi qui m'en rendis compte mais Lydia, qui devait avoir un sablier dans le ventre.

_ Mon Thane, debout, dit-elle en me secouant doucement. J'ouvris les yeux, elle avait ravivé le feu de camp et une bonne odeur de soupe planait. Nous déjeunâmes de soupe et de pain, et les ombres de la nuit se dissipèrent vite au contact de ma compagne de combat.

Quand nous sortîmes, le soleil nous aveugla. Quel contraste avec le temps d'hier! Plus un souffle de vent et un soleil vif et brillant accroché au fait du ciel!

_ Quelques heures de marche sous le soleil seront plus facile que dans le blizzard, tu ne crois pas Lydia? lançai-je alors que je commençai à gravir les marches pour sortir des ruines. Comme à son habitude, elle émit un vague grognement. Aussi silencieuse que j'étais prolixe... La neige fraîche crissait sous nos pas mais j'étais cette fois fort heureuse de laisser mes traces dans cette étendue blanche. Je pensais à mon retour à l'académie de Fordhiver, j'allais rencontrer Savos Aren, l'Archimage, et lui conter nos histoires... Toute à mes pensées, je marchais le nez baissé, ce fut Lydia qui me tira de ma rêverie.

2012-02-05_00053

_ Mon thane! Regardez cette immense statue! sa voix exprimait l'émerveillement. Je levai le nez pour constater en effet la présence d'une gigantesque statue de femme au sommet de la montagne qui nous séparait de Fordhiver.

_ Huum... Je pense que c'est la statue d'Azura, on m'en a parlé à Blancherive. Je sais que c'est la déesse de l'aube et du crépuscule et que les Dunmers la révère. Il faudrait peut être passer à son autel avant de partir d'ici.

Lydia opina du chef, son caractère morne de nordique s'émoussait à force de voyages et de découvertes et je m'en félicitais. La pente grimpait sec jusqu'au col qui nous mènerait à Fordhiver et nos souffles formaient un petit nuage de vapeur au rythme de nos pas.

Alors que le col se rapprochait et que l'heure avait bien avancée, je sentis soudain une présence dans mon dos, comme un souffle glacial qui aurait balayé ma nuque. Je me raidis mais pensai immédiatement au vent froid qui devait m'avoir jouer un tour. De plus Lydia ne semblait avoir rien remarquée. Je continuai mon ascension quand j'aperçus tout à coup quelques mètres devant moi un homme vêtu d'habits de voyage, parfaitement immobile et qui nous fixait. Prudemment je sortis ma masse.

_ Héla voyageur, ami ou ennemi? tentai-je tout en sentant une pression grandissante étreindre mes entrailles, il y avait quelque chose d'anormal à son immobilité de statue. D'ailleurs, je ne reçus aucune réponse.

2012-02-05_00054

Je fis quelques pas dans sa direction quand un homme se matérialisa dans mon dos.

_ Vous allez mourir... siffla t-il alors qu'il se jetait sur moi. Sa voix était morte et sans timbre.

Le combat s'engagea, Lydia se rua sur lui le marteau levé mais frappa le vide, l'homme s'était déplacé à une vitesse hallucinante, et je crus reconnaître là le pouvoir d'un vampire comme j'en avais déjà croisé au sud d'Helgen! Je n'oubliai pas l'homme qui nous barrait le passage un instant plus tôt et me retournai juste à temps pour éviter un coup. L'homme portait à son cou une amulette en forme de corne, elle attira mon regard quand un rayon de soleil la fit briller. Je reconnus un des symboles de Stendarr, le dieu de la miséricorde, défenseur des hommes et farouchement opposé à toutes les abominations comme les vampires ou les loups garous. Ce devait être un de ses vigiles, mais que faisait-il avec un vampire!?

Lydia se démenait pour parer les attaques du monstre tandis que je parai les coup du vigile, dans l'espoir qu'il se ressaisisse. Cependant, des marques de strangulation et de morsures dans son cou me firent perdre espoir. Je frappai alors sans retenu, alternant sorts et coups et le vigile finit mort à mes pieds et disparu pour ne former qu'un nuage de cendres. Au moment où je me retournai pour affronter le vampire que Lydia tenait tant bien que mal en respect, un souffle d'air venant du ciel me balaya avec puissance.

2012-02-05_00057

Nous n'étions pas déjà suffisamment occupées qu'un dragon venait se mêler à la fête! Il se posa avec fracas juste à coté de nous et j'entendis Lydia lancer un juron tandis que le vampire reprenait l'avantage sur elle, nullement inquiet de la présence d'un autre monstre à ses cotés. Je ne savais que faire, me concentrer sur le dragon ou aider Lydia. Je décidai de porter secours à mon équipière pour que nous puissions ensuite battre le dragon.

Je chargeai le vampire en le prenant à revers et réussis à lui faire perdre l'équilibre. J'entendis derrière moi le dragon prendre son souffle, je savais que nous allions subir de lourds dégâts mais il fallait absolument battre ce suceur de sang. Lydia lui porta le coup fatal en profitant de son déséquilibre, elle poussa un hurlement de rage quand son marteau cueillit le vampire à la tête. Il se désintégra et tomba instantanément en poussière. Je n'eus pas le temps de me retourner que le souffle glacé du dragon nous environna, gelant nos armures et notre sang dans nos veines. Lydia tomba au sol et je la vis déboucher rapidement une fiole qu'elle avala d'un trait, tandis qu'un sort de soin me venait aux lèvres. Je me retournai pour faire face au monstre.

_ FUS ROH!

Mon cri résonna jusque loin dans les montagnes alentours, le dragon perdit l'équilibre dans un nuage de neige et s'effondra au sol. Je profitai de la situation et courus le prendre à revers, seul moyen d'éviter ses crocs et ses cris. Lydia se relevait à peine que le dragon la chargea, m'ignorant superbement. Je profitai de l'aubaine pour sauter maladroitement sur son dos. Cette technique avait bien fonctionnée à Fort Ivar.

2012-02-05_00058

Lydia fit face vaillamment au monstre mais passa le reste du combat à parer ces coups de crocs meurtriers. Je me cramponnai à une de ses épines dorsales et m'évertuai à lui ouvrir le crâne à coup de masse. La technique fut payante et quelques instants après, dans un craquement écoeurant, son crâne se rompit libérant sa cervelle qui me gicla au visage. Son dernier sursaut m'envoya voler au sol où je me réceptionnai lourdement. Le monstre était mort.

Un silence sépulcral tomba sur les montagnes, là où une minute avant retentissait le fracas du combat. Lydia haletait, appuyée sur le manche de son marteau tandis que je me relevai difficilement. J'étais couverte de bouts de cervelle et du sang épais du monstrueux reptile. Du vampire et de sa goule, il ne subsistait que deux tas de cendres, leurs armes plantées dedans.

_ Cela ne va... t-il donc jamais cessé? murmura Lydia alors que je m'approchai d'elle pour voir comment elle allait.

_ Comment ça?

_ Les dragons. Je ne tiens plus le compte du nombre que nous avons combattu et il en arrive toujours de nouveau, le monde est devenu fou?

_ Je ne sais pas Lydia... mais jusqu'ici nous nous en sortons toujours non? dis-je avec un pauvre sourire dans l'espoir de lui remonter le moral.

_ Jusqu'au jour où nous n'en réchapperons pas, je le crains mon Thane.

Je ne pus rien répondre à cela malheureusement. J'eus une pensée furtive pour Akatosh, me protégerait-il de ce jour funeste? Je fouillai rapidement les tas de cendres puis arrachai quelques écailles et tranchai des os des doigts du dragon en guise de trophée. Il nous restait du chemin jusque Fordhiver et j'espèrai de tout mon coeur que nous n'allions plus croiser d'ennemi jusqu'à l'académie.

2012-02-05_00065

Mon souhait fut exaucé et nous arrivâmes à Fordhiver en début d'après midi. J'étais éreintée et fourbue de partout. Je n'aspirais qu'à un lit chaud et un bon repas. La neige s'était remise à tomber, a croire qu'elle ne cessait jamais ici, à l'endroit le plus au nord de Bordeciel. Il y avait quelques villageois qui vaquaient à leurs occupations et qui nous regardèrent passer avec une vague curiosité. Il faut dire que nous devions avoir l'air en piteux état. Il nous restait une chose à faire avant de profiter d'un repos bien mérité, rendre compte à Savos Aren de nos découvertes.


L'académie était calme, comme toujours, et je me dirigeai directement vers la tour centrale. Je gravis les marches vers la chambre de l'archimage sans aucune hésitation et poussai la porte.

2012-02-05_00068

L'archimage était assis, en train de lire. Au moment où je me présentai devant lui, il ne releva pas les yeux de son ouvrage.

_ Voici notre nouvelle recrue. Pourquoi me dérangez-vous, j'espère que c'est important.

Ma bouche se tordit, je détestais les gens imbus de leur personne et Savos Aren en faisait parti. Je me contins cependant.

_ Bonjour maître, Tolfdir m'envoie. Je reviens de Saarthal.

_ J'espère que ce n'est pas encore une histoire d'étudiant qui s'est grillé tout seul, cela commence à suffire.

Et toujours le nez dans son livre...

_ Pas du tout maître, nous avons découvert là bas quelque chose qui devrait beaucoup vous intéresser. Une sorte d'orbe magique, énorme. Tolfdir n'a pas voulu quitter l'endroit, et m'a envoyé vous prévenir.

_ Hum, merci d'être venu alors. Je vais aller voir cela, me dégourdir un peu les jambes. En attendant étudiante, commencez les recherches et allez voir Urag à l'Arcaneum, pour savoir si des livres feraient mention de cet orbe.

Je fulminai, il n'avait pas levé les yeux de son foutu livre et voilà maintenant qu'après des aventures éreintantes, il m'envoyait de nouveau au travail!! Cependant que mes yeux lançaient des éclairs de rage, il ferma son livre en un claquement et me dévisagea. Ses yeux rouges me figèrent sur place, un grand pouvoir se dégageait de sa personne et immédiatement, toutes velléités rebelles se turent en moi.

_ Beau travail apprentie. Il se leva et se dirigea vers un tonneau d'où dépassaient plusieurs bâtons. Il en choisit un et me l'apporta.

_ Voici votre récompense, il pourra vous servir si vous explorez d'autres ruines. C'est un Bâton de Rayonnement. Essayez le.

Je pris timidement le bâton, et m'en voulu immédiatement d'avoir l'air aussi gauche devant cet homme au ton péremptoire. Je concentrai l'énergie du bâton et une boule de lumière apparue, éclairant parfaitement la salle.

2012-02-05_00071

_ Me... merci maître, répondis-je toujours aussi gênée. Comment étais-ce possible qu'un homme eut un tel charisme? Je me souvins soudain de ma rencontre avec le psijique.

_ J'avais encore une question, avez-vous déjà eu l'occasion de croiser l'Ordre Psijique maître?

_ Pas personnellement, mais il y a eu un psijique conseiller de l'archimage à l'époque où je n'étais qu'un apprenti. Il n'a cependant jamais croisé mon chemin. Depuis, tous les membres ont été rappelé sur l'ile d'Artaeum et on en entendit plus jamais parler.

_ Bien, merci. Je vais aller voir Urag comme vous me l'avez demandé.

L'archimage me jeta un coup d'oeil, ainsi qu'a Lydia qui s'était tenue jusque là silencieuse.Il se demandait sûrement pourquoi je l'avais questionné sur les psijiques, mais je ne lui ferais pas l'honneur d'assouvir sa curiosité.

_ Prenez le temps de vous reposer, rien ne presse, si la sphère est intéressante, je ne reviendrais pas avant un ou deux jours.

Un sourire se dessina sur ses lèvres sombres tandis qu'il agitait la main pour nous donner congé, et se tournait vers ses grimoires, sans doute pour préparer son voyage. Je soupirai et reprit l'escalier vers le rez de chaussée.

TESV 2012-06-09 19-12-51-31

Alors que j'allais sortir par la grande porte qui menait dans la cour, je faillis renverser Faralda qui entrait au même moment. Je la retins par les épaules pour lui éviter de tomber.

_ Eh bien, pourquoi entrez-vous si vite?! questionnais-je en rétablissant mon équilibre.

_ C'était vous que je cherchais! Je voulais vous prévenir, Ancano vous cherche, il veut vous parler.

_ Et que me veut-il donc?

_ Je ne sais pas... mais je serais vous, je me méfierais de lui.

_ Me méfier du conseiller de l'archimage? Qu'est ce qui vous fait dire cela?

_ Eh bien, certains disent que son poste de conseiller n'est qu'une façade voyez-vous.

Faralda regarda nerveusement autour d'elle avant de continuer un ton plus bas.

_ On dit même qu'il nous espionne pour le compte des Thalmors. Je ne sais si ces rumeurs sont vraies mais soyez prudente cependant, cela ne peut pas faire de mal.

_ Hum d'accord, merci de vos conseils Feralda.

Elle s'inclina et gravit les marches qui menait à l'Arcaneum. Je méditais ses paroles en traversant la cour vers le pavillon de l'accomplissement. Ancano était un haut elfe, l'air un peu hautain, comme beaucoup de sa race. J'en dirais le moins possible et le renverrais vers l'archimage ou Tolfdir si il me questionnait trop. A cet instant, je n'aspirais qu'à une chose, ôter mon armure et me délasser.

Lydia alla poser son barda tandis que je revétais une tenue de mage légère, confortable et chaude. Je déposais ma carte sur le lit, bien en évidence, je voulais rassembler mes idées pour avoir une vision plus claire de ce qu'il nous restait à accomplir. Lydia vint me rejoindre, elle grignotait un quignon de pain et avait ramené deux bières au miel. J'en prie une en souriant, elle s'assit sur le coin du lit et observa avec moi la carte.

carte avec quetes

Je sortis une plume et un parchemin.

_ Il est grand temps de faire le point tu ne crois pas. J'ai l'impression que nous ne nous sommes pas arrêtées de courir depuis que l'on s'est rencontrées Lydia, je me trompe?

_ Votre impression est justifiée mon Thane, répondit-elle en s'étirant avant d'avaler une rasade de bière. Elle eut la délicatesse d'étouffer le rot que lui provoqua la bière.

_ Bien alors, résumons! dis-je en commençant à griffonner sur le parchemin. Nous avons tout d'abord Saarthal qui nous occupe (1), puis comprendre ce que signifie cette étrange formule d'emprisonnement découverte sur Jyrik Gauldur (2). Il y a ensuite les écrits de Shalidor, qu'Urag m'a demandé de retrouver et qui se trouve près de Faillaise (3). Il y a ensuite la Fiole Blanche de Nurélion, qui se trouve entre Fordhiver et Vendeaume (4) et enfin la Corne de Jurgen Parlevent que les Grises Barbes m'ont demandé de retrouver (5). Voici les quêtes les plus importantes et qui demanderont un gros investissement.

Lydia opina du chef en me voyant écrire. Elle pointait machinalement du doigt sur la carte au fur et à mesure que j'énumérais.

_ Ensuite, il y a les quêtes simples et qui ne sont pas urgentes dirons-nous. Tout d'abord, trouvez une amulette d'Arkay pour la pauvre femme de Torbjorn à Vendeaume (6), apporter le livre de l'écrivain Adonato à l'Académie des Bardes de Solitude (7), aller annoncer à Faillaise que nous avons vaincu les bandits sur la tête de qui reposait une prime (8), retrouver le corps de la pauvre Reyda à Fort Ivar (9) mais aussi ramener 10 peaux d'ours à Temba (10) et du raisin Jayzbay au même endroit! (11). Il y a ensuite le donjon de Languemorte dont on a m'a parlé et qui pourrait recéler un mot de pouvoir près de Faillaise (12). Il faudrait peut être passer voir Ulfric Sombrage à Vendeaume, voir si il se souvient de sa compagne de galère à Helgen (13) mais aussi enquêter sur Aventus Arrentinon qui convoquerait la confrérie noire dans la même ville (14). Il y a toujours les compagnons de Blancherive qui veulent nous embaucher (15) et Hadvard qui m'a conseillé de m'enroler dans la légion à Solitude (16). Et enfin, tout prêt d'ici, il y a l'Autel d'Azura, qui parait-il, vaut le coup d'oeil (17)!!

Lydia soupira tandis que je contemplai mes écrits.

_ Je n'aurais pas imaginé que me mettre à votre service serait aussi épuisant, dit-elle en souriant.

_ Tu vois du pays, c'est plaisant non, plutôt que de rester entre les 4 murs de Blancherive?

_ Ça, pour voir du pays... répondit-elle en contemplant la carte. Si j'ai bien écouté, nos pas devraient nous mener principalement à Vendeaume, Fort Ivar et Faillaise n'est ce pas?

_ Oui, tout cela est plus ou moins proche dirons-nous. On pourrait commencer par prendre les peaux d'ours pour Temba (10), le raisin (11) et faire route vers Vendeaume en passant chercher la Fiole de Nurélion (4). Une fois à Vendeaume, nous irions voir Ulfric (13) et poser quelques questions à Aventus Arrentino (14) puis nous ferons route vers Fort-Ivar et enfin nous terminerons notre périple à Faillaise. De là, il sera temps de nouveau faire un point, qu'en dis-tu?

_ Moi, j'en dis que j'ai sommeil!! tonna Lydia en s'étirant pour la énième fois.

_ Tu ne m'est pas d'un grand secours, Huscarl! répondis-je en riant. Je dois aller voir Urag avant de dormir, mais tu peux rester là si tu veux.

_ Non, je vous suis.

TESV 2012-06-10 08-42-39-53

Il faisait nuit noire alors que nous sortîmes du Pavillon de l'Accomplissement, et le blizzard s'était levé. L'Arcaneum était silencieux, comme toujours, malgré la présence de plusieurs étudiants en train de lire. J'avisais Urag assis dans un coin, en train de réviser des sorts.

_ Bonsoir Urag, je ne vais pas vous déranger longtemps... demandai-je un peu timidement en face de l'énorme Orc qui releva la tête.

_ Je sais, vous venez pour la sphère à Saarthal.

Je prie un air surpris, les nouvelles allaient vite à l'Académie!

_ Je n'ai rien pour vous malheureusement. Et l'Archimage le sait bien! Nous avons été volé récemment, on vous en a peut être parlé. Un étudiant du nom de Orthon s'est enfui avec une branche dissidente de l'Académie, et dans sa fuite, il a emmené de nombreux livres de valeur.

_ Hum... avez-vous une idée de l'endroit où il se cache? demandai-je un peu désemparée.

_ Bien sur, au donjon de Clairelande. Toute l'académie est au courant mais personne n'a envie de bouger le petit doigt je crois! Orthon n'était pas un mage très doué mais facilement manipulable et hors de tout soupçon avant sa trahison. Les mages dissidents s'en sont servi pour s'équiper en s'enfuyant d'ici.

_ Et personne ne s'inquiète de ce qu'il a volé?

_ Eh bien... si, regardez, vous vous en inquiétez... répondit malicieusement l'orc. Bonne chance bretonne.

J'étais soufflée. Les manières de l'Académie me plaisait moyennement, même si on aurait pu croire à une coïncidence... Urag nota sur ma carte l'emplacement du Donjon de Clairlande, à mi-chemin entre Vendeaume et Blancherive.

TESV 2012-06-10 08-46-24-39

Alors que je m'apprétais à sortir, le conseiller de l'archimage, le fameux Ancano, déboula de l'escalier.

_ Ah vous voilà, je voulais vous questionner sur Saarthal, on y a bien découvert quelque chose n'est ce pas? demanda t-il d'un ton péremptoire.

_ Oui, et je viens d'en informer l'Archimage Aren, répondis-je sur mes gardes.

_ Et Tolfdir est toujours à Saarthal n'est ce pas? Il a intérêt à me faire un rapport détaillé à son retour...

_ Mais comment diable êtes-vous au courant de tout cela? m'étonnai-je sincèrement, avait-il le don d'ubiquité?

_ C'est mon travail que d'être au courant de tout, sinon comment pourrais-je conseiller correctement l'archimage? Bien, je vous laisse, vous pouvez partir.

Et il tourna les talons pour monter dans les appartements de l'Archimage. Je grinçai des dents en le voyant disparaitre, il ne me plaisait pas plus qu'à Faralda...

TESV 2012-06-10 08-47-05-10

De retour dans ma chambre, je donnai congé à Lydia non sans avoir parlé un moment avec elle. Nous convînmes de partir tôt demain matin pour Vendeaume, tout en passant par l'Autel d'Azura.


Extrait du journal de Lydia, Huscarl du Dovahkiin

J'ai mal aux pieds, aux côtes, aux reins... j'arrête d'énumérer sinon je vais remplir tout le carnet! Que d'aventures nous vivons! J'ai peine à y croire. Partout où passe Kalista, quelque chose d'incroyable se produit, les gens nous demande de l'aide pour des besognes hors du commun, ou mieux des dragons fondent sur nous depuis le ciel! Je n'aurais jamais imaginé être confrontée à tout cela en entrant à son service!

Je dois avouer, cher journal, que cela ne me déplaît pas... Tant que nous restons en vie! Et pourtant nous avons frôler la mort à maintes reprises mais c'est comme si une force supérieure la protégeait du mal. Elle souffre, comme tout le monde, mais jamais ses blessures ne sont mortelles, par chance peut être, ou par autre chose.

Nous nous engageons demain dans un long périple jusque Faillaise. Elle a l'air de penser que ce sera fait en un clin d'oeil mais moi je suis sure que nous allons encore y passer de longs jours et de longues nuits!

 

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Ah oui, c'est vrai!! merci de l'avoir remarqué, j'ai corrigé :)
E
Dans plusieurs chaptres dont celui-ci tu inverses Ralof (sombrage) et Hadvar(impérial) sinon c'est génial continue .
C
Bien content de lire la suite ^^ <br /> <br /> Tu approfondis bien les personnages en tirant profit de l'univers extraordinaire de Skyrim, ce qui fait la différence avec le jeu.<br /> <br /> <br /> <br /> Bref, c'est tout bon. Je passe régulièrement sur ton blog, je lirai la suite !
Publicité